TEMPS FORTS

 

SUD YVELINES :  "Rires amers" , Un récit pas ordinaire 

 

" J'intitule ce weekend « rires amers »:  un clin d'œil au cinéphile. Des rires ont dessiné nos visages sous un soleil éclatant. J'ai aimé l'ambiance sympathique où l'on ne se pose pas de question sur nos catégories ou de nos fédérations: un club, une course. J'ai apprécié que tout le monde joue le jeu, manger ensemble le dimanche midi, partager les sensations de la course. L'individualisme laisse la place à l'esprit d'équipe, voilà l'intérêt d'une course par étapes. L'amertume est toujours là pour nous rappeler le plaisir éphémère. Une seconde, le temps d'écrire : « amertume » sur mon clavier, après 4 étapes, une seconde...

Comme l'a rappelé Jean-Michel la composition des équipes auraient pu changer le cours de l'histoire…, du weekend.

J'avais pourtant joué les Sibylles. Il faut croire que ma parole ne porte pas.

Si la cerise du gâteau nous a échappé, il nous reste 2 victoires, une 3ème place à l'ultime étape, un maillot de leader défendu 2 jours et la 2ème place au général, et meilleure équipe jusqu'à la dernière étape. Nous aurons tous apprécié la bonne humeur de Didier et son immense talent.
Au fil de la course :
Un prologue : qu'il est pénible de produire un effort si court et intense un samedi matin. 10 '' perdues me renvoient dans les profondeurs du classement.

Mais la victoire de Didier et la 6ème place de Dominique nous mettent en orbite.
2ème étape : çà fuse de partout, et on ne peut répondre à toutes les attaques même si la consigne était de partir dans les coups. Nous ne pouvions assumer seul le contrôle de la course, pourtant le poids de la course était sur nos épaules. Je crois que beaucoup de clubs ne savent pas cibler leurs objectifs sinon nous aurions trouvé des alliés, là le travail en coulisse des directeurs sportifs est important. Alors une échappée s'en va et plafonne à 35 secondes. La scoumoune : Jean-Luc crève à l'arrière, un instant plus tard Philippe crève à l'arrière, JL dépanné avec une roue voilée ne reverra pas le peloton, Philou rentre mais son dérailleur avant lâche, petit plateau: il ne peut plus suivre. Après quelques kilomètres l'échappée est à 1' 45'', et là malgré notre travail on ne reprend rien.

Heureusement le deuxième au classement Laurent Vernusse embraye et ramène le peloton à 20 secondes (impressionnant) mais personne ne finit le boulot.
3ème étape : un CLM par équipe. Un coureur doit au moins une fois l'avoir vécu pour perdre sa virginité. Ce dimanche matin je suis sceptique. Avec un coureur en moins, Philippe qui n'est pas un spécialiste, ma contre-performance du prologue, rien ne laisse présager une grande performance.

Mais l'expérience est bien là ! 2 petites erreurs en 19 km autant dire je n'ai ouvert "ma grande gueule" que pour chercher de l'air.

La première erreur un relais trop appuyé et trop court de Philippe en faux plat montant (ah les fibres rapides !) et la deuxième erreur un relais de Dominique qui s'est laissé griser par sa grande forme et à mis Philippe dans le rouge jusqu'à la fin. Quant à moi j'ai serré les dents enfin le cintre. Au final un belle photo sur la ligne d'arrivée et le meilleur temps. 44 km/h de moyenne pour 44 ans de moyenne d'âge et ce n'était pas plat, qu'on se le dise.

4ème étape : pour une poignée de secondes ! Nous sommes leader de la course. Pour les Gregari, l'annonce d'un ultime combat ! Et çà démarre fort par des attaques dans tous les sens pendant un tour. On essaie de contrer. Une échappée se forme et Olivier est dedans, le job est fait. Maintenant il faut maintenir celle-ci mais on est tout seul, tout seul,  trop seul pour tirer le peloton. 1er Passage dans le mur de Clairefontaine, je suis à l'arrière, çà bouchonne, çà saute de toute part, au sommet le peloton se barre sans moi. On reforme un gruppetto, Michel revient et m'emmène dans la descente mais pas simple de suivre 90 kg dans une descente, je serre les fesses, on roule et on finit par rentrer mais il manque 50 m à Michel. La bagarre continue mais Philippe et Dominique tiennent les positions. Eric (Misson), en grimpeur  assure dans la bosse, Alex donne toute son énergie.

Je fais un baroud d'honneur avant la dernière montée de Clairefontaine en amenant le peloton jusqu'au pied puis c'est "l'adieu aux armes», je finis seul.

La suite m'est racontée à l'arrivée, L' ECV se bat (gros numéros de Philippe, Dominique et Didier) et fond sur l'échappée à la seconde près, la fameuse seconde, celle de l'amertume, ... Trop tard ! Olivier est dans le sprint, il finit 3ème. Ah ce bidon perdu en début de course et cette saison démarrée tardivement, hein Olivier!
Et si nous faisions 3 courses par étapes dans la saison, notre niveau s'élèverait certainement. Notre niveau? ….à tous les niveaux "    - Eric -

 

Photos bourse aux vélos 2010 ici

            SOIREE DU CLUB 2010

La remise des récompenses aux coureurs : Photos Pascale RICHEFORT

 

SOIREE DU CLUB 2009

 

BOURSE AUX VELOS A VELIZY

                  

PHOTOS DEFI 24H LA CIPALE

       

Une Belle performance 

Jean-Michel RICHEFORT a réussi son défi en accomplissant 653km en 24h00 au vélodrome de la Cipale sur un vélo à pignon fixe (braquet 46x16). A l'issue du défi, 3 superbes tandems Cannondale ont été remis à la STAARP (section tandem des auxiliaires des aveugles de la région Parisienne) en présence de nombreuses personnalités du monde sportif, des médias et les représentants des entreprises associées au mécénat sportif dont la Fondation la Française des Jeux.      

Ils ont dit :

Jean-Michel  : « J'ai bien fini, cependant la fin de nuit à été difficile car j'ai souffert à la voute plantaire au pied gauche. En descendant bien le talon, la douleur a disparu. Je n'ai pas eu d'autres problèmes. Les conditions atmosphériques n'étaient pas des plus favorables avec du vent soufflant parfois en rafales, une heure de pluie au petit matin rendant la piste glissante mais pas de chaleur. J'adresse mes remerciements à tous mes amis qui sont venus m'encourager sur le bord de la piste et plus particulièrement aux   dirigeants du VCVP, de l'EVC78, à mes amis Xavier Louy, Gilbert Montagné, Jean Dongues, Henri Sannier, Alain Bellouis, Joël Loison, pour leur implication».

Cyril Saugrain : vainqueur d'une étape du Tour de France en 1996 :

«Sur pignon fixe, sa performance est d'autant plus grande qu'il n'a jamais pu se mettre en roue libre. Chapeau! »'

Carlos Da Cruz : ancien professionnel représentant la Française des Jeux.« Je suis très admiratif de la performance réalisée par Jean-Michel. Cela représente une énorme volonté et des qualités d'endurance hors du commun».

Pierre Douglas : humoriste

« Cet homme m'étonne, il n'est même pas fatigué après 24h00.Il a en lui du Charles Terron. C'est bien Jean-Mi, Lance Armstrong pourrait te prendre dans son équipe pour le tour! »

Raymond Pelle: Président du VCVP, responsable du chronométrage

« 24h00? Cela m'a paru court. J'ai tenu le coup au compte tours, moi aussi, durant 24h00, c'était l'essentiel. La nuit à été fraîche. Toutefois, je ne recommencerai pas l'opération chaque mois. Bravo Jean Michel » 

 

Le   vélo des 24h00
Marque : Trek. Cadre : aluminium. Fourche : droite carbone. Guidon plat : Bontrager. Selle : Fi'zi'k alliante. Pédalier : Bontrager. Manivelles : 165mm. Plateau : TA. Braquet : 46x16. Roues : Mavic piste. Boyaux : Vittoria corsa cx . Poids : 6,5kg. Pédales : Look kéo

 

SOIREE 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Parisien

Les Nouvelles de versailles

 

 

LE MAGAZINE TOP VELO a consacré une double page sur la vie du club !